Je pleure sur mes veilles étrangères
Au bout des nuits givrées transies
Je pleure les légendes amérindiennes
Les saisons torrides les orages mous
Je pleure
Je pleure l’herbe ambrée des périphéries suburbaines
Liserons de chiens où échouent les grillons
Je pleure le navire au giron pataugeant dans le bleu illimité
Farci d’ étrangers désabusés
Insensibles à leur fortune cachée
Je pleure
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