Rêve rêve rat anonyme/Repus de grimoires/Bientôt digérés/Dans le grenier nulle-part/Règne un grand froid nostalgique/Désirs de graisse et de croutes chancies/Vieux restes indéfinissables/Lacunes de famille.
mardi 6 octobre 2009
Lacunes de famille.
lundi 5 octobre 2009
Par-dessus les murs des banlieues
Par-dessus les murs des banlieues
Par-dessus les murs des banlieues/Déliquescence du papier peint dans la chambre nuptiale/Modernité moqueuse du lever du jour/Jardins immémoriaux des hospices/Poème d’équinoxe pour ange ivre/Nuit blanche viol d’horloge/Musiques musiques nuances sentimentales/Tempête sous le chapeau ravage les neurones/Panique du rivage sous l’orage/Fleurissons les tombeaux des femmes sensuelles/Sève et plaisir de l’amante/ Vieille réminiscence du serpent/Il l’a possédé sur un tas de charbon/Un soir de hasard sous la lune/Tout près d’une voie ferrée longue et banale/Sous l’immense toit d’un ciel étoilé/Anecdote ou légende de l’amoureuse ignorée/Vertige oubli repentance d’un jour commun ordinaire/Quelque part au-dessus des grands froids/Quand la bise du soir siffle dans les serrures/En hiver quand agonisent les flocons de misère/Lorsque la neige fond au glauque caniveau/Sans glaives et nus dans leurs hardes usées/Gros visages intemporels mille fois fracassés/Terminus de vieillards/On les voit débarquer/Secs et noueux comme une gravure de Goya./Telle une énigme.
lundi 31 août 2009
Hiver de pierre
Hiver de pierre hostile
Ville froide poison absurde
Folie de cubiste fécond
Paysage spectral monstrueux
Clapiers de crucifiés maussades
Mansardes cellules cachots
Où flottent des rideaux rouillés
Où vivent des anges repus
Aux gueules grotesques de gargouilles
Villes cités mortes cimetières
Où vomissent des rivières
Dont les poissons sont absents
Boulevards avenues artères
Aux relents de pétrole
Aux fumées de personne
Opium damné des usines
Diarrhées et pets des automobiles
Villes de taupes hibernantes
Où l’homme mauvais loup transhume
Des caves aux greniers
Villes grises de misère
Sans arbres somptueux
Où il pourrait se pendre
Sans coquelicots écarlates
Qui fleuriraient sa tombe
Sans chevaux sans fauves
Sans renards sans mystère
Sans germinations sans fagots
Sans rien qu’un mauvais sort
Qu’un lacis de rues
Couvertes d’hiéroglyphes absurdes
Vendant des squelettes
Ou des ombres
Des miroirs des meurtres et des carnavals
Ruelles dédales labyrinthes
Où flottent des apparences
Et où errent des perdus sans boussole
Des perdus des perdus des perdus
dimanche 30 août 2009
vendredi 28 août 2009
Un texte de Daniel VILLERMET
vrsion 2789 / 17h44
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avec mes 2 fils revnant de -mans/24h fis- oui jm ces choses tirées par les tifs charabia petit nègre pipi dchat langue franSS approximative etc poches pln de knabiSS me pez ma métiSS peliSS po morse et dléfant 3 flics de la poliSS de mon 1/4tier pl1 de bofs briSS fabriSS lewiSS lviSS tourne-viSS et la flikette bréniSS qi mets sa fillette chez la puériqltriSS oui ça alors ça des gens pl1 de maliSS attablés ogm zéro sur la place du jeune village tras du kfé "le prroqet tetê rouge 100" tout ensoleil dgustent grignotant grillées rondl de so6 pastiSS très kliSS gratiSS ciktriSS de tetê ravi qd du co1 de liriSS nous matent groSSo-modo dmarrer tous pneux criSS vrombriSS sur lasfalte mou enfumé drri'r le jeu de boules du square du bout de la rue des sazi'r colombes/sn an 1946 qd oui qd sûr tu peux avo'r le sens dans le 100 napalm dsens le 107 sovag'rie 1senc qi nous vi1-2 de bi1-3 avant 1 primordiale big-bang ce gzu-christ qe dis-je ce dieu de la çienSS ox 100 milles rêves bi1 vivant en pa100 par ce fond des âges 1ers hommes 1ers pk1 rama100 1 1ère foés 1 branche vritable arbre en ces times bi1 aéré oui 1/4 là ékrlate krla 1/4la et bur1 bur1 snecma alors là costic cop1 no branche de la çienSS trn sur le chm1 kète nourriture sex o po1 como en ce 2009 dchets actif-radio partout sous tes pieds et les box mi1 et de 7 branche den aSSome des animox forts dentus survie aSSuré met-mets-mai lire mais oSSi voilà q1 membre du clan djà + balez qe les otres pour profit du + groSS et meilleur bouts d'gras oui de gras uz de la branche aSSome dans leurs lits ses + virulents des maigres du coup ski se paSSe et b voilà sex des + clr skelettic la tribue pr le sommeil affaiblit mortl ra100ble ses courages ultimes fait sa fête cvr et ça trn pas o garé/gav chef roué de coups mis en charpy bouffé rstent qe ses os 101 gramme de chr en + groSS longue bite son branché pouvo'r baise par tous les box et laids trous toutes les laides et bl fml etc b pas 1trêt à c'q1 q dado denfant trn par-là malheur ox new sf1ctr grand chef en échaSSes landaise grave de lo1 nos balkans oui tout ça du groupe il bouffe tous ces box b-b femmes enc1tes kchées pour accoucher élev leurs prognitures ça 100 le rouSSi et le rouSS1 ti1 toé bi1 jusk dans le rouSSillon tu piges adam oui adam prénom de l1 de mes nombreux ptit fils et dans le climat dmat fourmis énrv fourmis fuz1 fourmis gnital fourmis h-é 01-iprbol 02-ipocampe 03-istric 04-isidor 05-isou 06-idouâne (i dur d'ânn's) 7-izotrme 08-irkm 09-isbrgues bankiz et banks fondues jb'cir fourmis kilimandjaro fourmis bon oui ça seita 7 époc qe djà fut dcid -loi eutanazi- en a-g yorait des fSS et du q po1 de revnu par tetê avec ou 100 travail de + de 3000 €/mois foSSr eutanasié/mang yen a eu et eu des dbusqées-és opulenSS tribue revis bon mais attends là attention là ça va il en fallu pas + des tribues prifric amnésic endmic mic jagueur endormic boulimic ouic cdric totmic oui cdric embarras gastric ni tric ni dieu oui cdric atomic oui frédric de ptrole ox trous du q bush et m1 pl1 dobz émoroïdes toujours-qlé + grSSeuz lui font la "guerre" malédicSSion movie diction dictionnr bègue depuis sex abattu sur la ville ri1 à chang tout à continuer ah si javais 1 martox oui ça mon ordi muni mais cipal dans le wouebisme de lojci l (artiqle) enrejstreur otomatic de mes texts blogs suffit de cliqer bon oui ça ah qe voilà 1 bon rap pera don bu du bon hip pih poh hop bon slam ma sl rimes et mots chantent sattirent se repouSSent danSSent sapl hello ailes hautes l o olé léo élo se répondent se frappent se prqtent des sous-mar1 euro-p-1 des satllites tifs t1 ça fusionnent à fond la ce1ture de dynamite-mite-mythes bites-mythes oui como papa dans maman o nanomètre près + précis qe pied à couliSS et pas de viSS du pas de loup ql nectar jus de vie -le jus de pas de visse existe pas core- jus de vit de + du sens là-ddans 1 sens ça du sens à tout p-t tout k-c APOKLIPTIC à tout pic oui ça oui ça bombarde dans le lhc chl qe jm ça cern le coqlicot le rayon cosmic et gammax gammé amalgamé le piSS de la gniSS moyn les mous moulinex électrac nuclér oui ça tu sais ça vi1 de lhorizon pas droét bi1 courbe non me prend pas non me prend pas pour 1 con me traite pas de + de + oui ça tu peux le dire 100 ride du sens bourré de sens lui oSSi jcle 100treml à flux/reflux vitale jcle jcle jcle jcle jusk 7 otre côt des cybr-spas mouSSeux dans lhumus de nos tics core mm pas imajnés par imajna et ses pui100 ordi tout chout ox parsecs ça oui combi1-2 en avanSS dcrit par "jules vrnes" double chooz et web 2.0 vo'r 3.0 en attendant godo et web 4.0 web 1000.0 mac do dmont bon et se ml ox chooz de ça là ici là-bas o dSSus sur les box les bas côt en-dSSous du spin craché sp1 pine de mouche touche pas à ma bouche aabmo oui bon alors ça biSS biSS encore encore oui 1 dliSS de clitoriSS et de pniSS dabord à k6 puiSS à niSS ql senteurs de moteur propiSS de bl zépiSS et de box épi ipo-d i-foné oui de pubiSS 1/4tografiés b oui et oSSi daniSS soét 100 bocou de peur du précipiSS piSSe dedans il 100 le régliSS de lapendiSS à cho de piSS sidaïSSte non ça oui là viz bi1 regarde bi1 le bliniSS qi tapiSS le nar6 oui je lm ce tr1 de signs "tapi c le nar6" non pas du tout pas dcran saignant dans lorifiSS de lartifiSS non non voés-donc ce kmion dvr100 des méga-tonnes de kpriSS sur à "di kprio" à 'kpris' sa matriSS de larmistiSS l gliSSe sous le soleil trou noir de riSS-oranjSS par ma barbe par la révolution des pulsions 1pulc juste par les bl prSSions des trognons dtoiles et de galaxies tu timiSS dans mes programmes ox liSS qi finiSSent dans ces parf1 dan100 de fleurs de liSS du côt des uliSS la je tai croisé tallais bo-c nous gliSSions côte à côte sur de la tôle ondulé brûlante fondante fusion damour oui paSSy lo1 sommes toutes du onduras tu te souvi1 de 7 fête gante chez marguerite sur son cour ou c cour rouge de tniSS "milou - t1t1 - bukowski - cool noguez et joé kctus" y vomiSSent leur v1 rouge oui ya bi1 net nol uliSS grand navigator b oui ten as vu des ventres de toutes colores combi1 tas uz de kilo beurre grsc les anus tas mm enqlé le cyclope polifn ancètre du f-n parasit par ras lfront médoc o 100% positif oui ça 1 exploit oui courageux uliSS tes aventures tiSSent leur légende de la viSS 100 f1 du time b oui ça en ce po1 tire-bouchon ou priSSent les laides abiSS des miSS ox prémiSS campagnard double ptainiSSte multipiSStes dskiSS anti q iSS des kiSStes 100 nom des innommables "takiSS" qi fourbiSS saliSS raptiSS ratiSS large sur fond de puces o grafn l ont movez haln de diables de tasmanie oui ça tueuz de baln magnific animox dailleurs jadhr pas à lortografe de nos dictateurs en habits vr pour 7 animal moé je ne voés po1 de -haine- en l oui ça et tu leur fais mang du polistirn tes bi1 la rn de la n tu tm pas toé mm oui cest bi1 ça qe tas dans tes vn qe de la n tu baises le 6tm ya à boire et à mang put1 ya 1 vent ici sur pariSS tu te croirais des fSS et du q à la new orléans qe ktrina ni k -armonik- non bon cest ça ou jen étais ti1 je te présente ma compliSS "gladySS" qi me dpliSS le métropoliSS trou du q énrj sombre et le coc6 tout en tripatouillant son monopoliSS bon mrde je chrche des mots en iSS oui à laide "mathiSS" oui prénom de mon ptit filSS trouve moé des mots en -iSS- kplaniSSent artmiSS durant sa toilettiSS avec son micropoliSS il est con ya ri1 à fr (ah bon artmiSS est 1 prénom fémin1 b tant piSS pas trop sur la planète tu lacidifies la fondifies logmifies la 1/4bonifies oui ça chuis con) bon il fot qe jen finiSS oui qe jen finiSS qe je triSS qe jenfile ma motriSS la ptriSS oui qe je cSS là jvais pas pac la nuit là-dSSus à te suc le mot 1tgriSSte de ta techno-çienSS et puis ma copine du fond de son lit mapl ce fêtard KOUIK coup l est bonne - salut -
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jeudi 27 août 2009
Masque
Angoisse
de sang coagulé
Sordide
Vie latente
Froide
Marginale
Comme tombe
Ou crypte
Ou cachot
Masques de brume
Schizophréniques
Glacés et silencieux
Fatalités dormantes
Haleines pâles
De frayeurs
Châteaux luxueux
de misères
Masques archaïques
Odeurs d’alcôves
De parcs en agonies
De pluies sur des tôles rouillées.
Non poème
Elle décapite le temps
Mon horloge
Elle compte elle compte
Elle boit le temps
Noir
Elle le boit au petit matin
Elle le boit au soir
Elle boit au midi
Et
Elle le boit la nuit
Elle boit aussi
Ma plus mauvaise heure
Elle me porte
De temps en temps
Elle ne me porte pas au loin
Mais
Elle me porte et me porte
Elle creuse aussi
Dans le temps de mon temps
Elle enfonce sa pelle
Si profond si profond
Dans la croute du temps
Elle creuse et elle creuse
Elle creuse
Une tombe
Dans la croute de la terre
Et joue son tic tac
Encore et encore
Elle me creuse une tombe
Mon horloge
Une tombe où je danse
Où je danse le jour
Où je danse la nuit
Où je danse où je danse
Rêve
L'heure des ombres
C’est l'heure des ombres
Doléances longilignes d’enfance
Sur le trottoir la mienne
Me précède muette et égoïste
Il a plu ce matin le temps d’un nuage
Et quelques flaques encore
Maculent de noir le goudron
Ô ruelle familière
Où il n’y a jamais d’autre que moi
Ou qu’un mâtin égaré qui me prend en otage
Mêlant – trace sauvage – son ombre à la mienne
Chien perdu nomade sans collier ni tatouage
Qui s’empare de ma présence trompeuse
Théâtre improbable flou et obsolète
Pour spectateurs aveugles aux paupières tatouées
mardi 25 août 2009
L'enfant millénaire
Aventures goulets de cendres
Tropiques stridentes
Soudaines montées de sève
Ombre envenimée d’une enfance pourtant riante
Dans les boulevards froids mon temps saigne
Convulsions d’une jeunesse assassinée
Silencieuse ______________________ désormais
Mon meurtrier est un portier d’hôtel
Ah ! Regrets envahissants souvenirs plombés
Cruels cinémas d’antipodes
Intimes comme fleurs d’hibiscus
Frasque de noyé nu sous son manteau
Mort simplement cuit dans la friture ardente
Poète à l’armure de braise –menteur
Fumeur malhonnête de tabac à priser
Contrefacteur malheureux comme galets
Transparent oublié tel mille volcans
Vieux comme l’aube des siècles et des siècles
Ainsi soit Moi l’enfant millénaire.
jeudi 13 août 2009
Le monstre inassouvi
Le monstre inassouvi
Combat hurlant une atroce solitude
Mystérieux souffle ricochant sur l’étang
Ou planant ou planant
Le long du Cimetière
Des Yéniches campent près des orties blanches
((leurs chevelures folles touchent le vent
Ô liberté liberté gouffre étrange
Gloire d’une enfance ressurgie comme un spasme))
- Feuillages rutilants allées parallèles
Figures tombales dalles en cascades
Jardins inhospitaliers spongieux comme des fièvres
Fougères arborescentes jaillies de souches creuses –
Crypte caveau sépulcre nécropole
D’un héraldique tombeau pâle comme neige
S’écoule épais un vomi marmoréen
Quelque fièvre familière luxe d’agonie
Destinée d’hôpital aux tragiques mansardes
Morgues ultérieures entrouvertes occultes
Schizophrénie d’Héloïse dans les plis du rideau
Misère misère abstraite et hibernante
Misère morte nécrosante informe
Blanche et suintante comme une vieille lampe
Ô Vie ô ma Vie simple rumeur de pluie
Légère comme nymphéa fine comme roseau
Dans le rayon de la ténébreuse lucarne
Pitoyable destinée à contrejour je suis
Silhouette floue dans l’agonisante embrasure
Délaissé abandonné aux incessants rêves
D’un enfant mort de n’être jamais né
lundi 10 août 2009
L'esseulé
Tel un amas d’ immondices
Choyé par la lune
Je suis mais léger
Proche de la chevêche
Respirée par le ciel
Ainsi qu’ un tas de poussier
Délaissé à la bordure
D’une cité inaccessible
La nuit aussi
Je suis esseulé
Comme le vieux choucas
Enchainé à l’oubliette
Et qu’effrayent
L’obscurcissement et la monotonie
J’ai peur
Je connais les terreurs
Celle de ta tendresse
Celle de mes enfers aussi
Le hussard
Je suis ce hussard soupçonneux
Ce reitre d’autrefois
Ce condottière sans temps et sans prince
Ce forban des espaces lointains
Á l’ haleine de jus de chique
Ce bretteur toujours la main sur le sabre
Ce violeur d’ ancêtres édentées
Ou de putains chastes
Ce rôdeur de bas-quartiers
Á ne pas fréquenter
J’ offrirai cependant cette nuit de fortune
Á ma belle écuyère éblouie ruisselante
En rentrant mes serres ravalant mes crachats
Lui offrirai enfin comme pont de tendresse
Entre deux mirages d’antan
Mon épaule banale
Comme auberge ce soir
vendredi 7 août 2009
Dehors dedans
Dehors dedans
Dehors
Le vent la bise
- Abstractions célestes
Aux conformations nébuleuses du deuil -
Rodent sournois fantômes gris
A l’orée
Des livides frontières nordiques
Il charrient dans le ciel immense
Des odeurs de pourrissements étranges
Des bruits de camps et de pègre
Pleins de terreurs et de fumées
Dedans
Dans un bar
Une vieille au visage de pluie
Spirituelle et patiente
Tricote ses regrets
Tandis d’une garce
Pittoresque et vide
Tortille ses vallonnements mélancoliques
Et que sur ma table ronde
Ile mentale et morne
Ma main désœuvrée
Palpe un verre sale
A demi plein de gros rouge.
jeudi 6 août 2009
Luxures et déluges Dans l’enfer de ma chambre
Luxures et déluges
Dans l’enfer de ma chambre
Contre-poème
Saveur d’encre et d’enfance
Doléance mortelle en amont des hivers
Vieille chambre silencieuse
Mystique sensuelle et blême
Décor de soie d’une tapisserie de saltimbanque
Théâtre de tempêtes obscures
De sagas scandinaves
Où un ange de mort
Casqué de brume exterminatrice
Chevauche une rosse défaillante
Et file dans le crépuscule
Immensément pourpre
Sans amour sans honte ni pardon
Chassant dans les marécages hivernaux
La louve pitoyable
Barbouillée de givre
Et la trouve et la tue
Du baiser de sa lance
Et la laisse sanglante
Gueule contre terre
Agonisante et triste
Presque tarie de sève de vie
Mais pleine de beauté obscure
L’œil encore ouvert
- Près tout près de l’herbe
Qui se carmine avec les arbres le bosquet
(Tout un incendie sylvestre)
Où le rouge comme une colossale vague
Déferle telle une pavane sinistre
Dans un paysage où le trouble s’étrangle brusquement -
Et où la mort enfin
La caresse et la possède
Telle une femme ou bien une haleine
Tiède et mouvante
D’un zéphyr sur la dune.
mercredi 5 août 2009
Dans la ruelle poudrée
Dans la ruelle poudrée
de poussière dorée
une jolie fille glisse.
Sous sa chemisette
follets, deux tétons
dansent un ballet.
Il est entre ses cuisses
une bouche du bas
qui raconte la vie
au rythme de ses pas.
Oh! le joli texte
des talons qui claquent.
Ah! le beau costume
la belle musique, le beau décor
Et que l’artiste est belle.