Tel un amas d’ immondices
Choyé par la lune
Je suis mais léger
Proche de la chevêche
Respirée par le ciel
Ainsi qu’ un tas de poussier
Délaissé à la bordure
D’une cité inaccessible
La nuit aussi
Je suis esseulé
Comme le vieux choucas
Enchainé à l’oubliette
Et qu’effrayent
L’obscurcissement et la monotonie
J’ai peur
Je connais les terreurs
Celle de ta tendresse
Celle de mes enfers aussi
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