lundi 31 août 2009

Hiver de pierre


Hiver de pierre hostile

Ville froide poison absurde

Folie de cubiste fécond

Paysage spectral monstrueux

Clapiers de crucifiés maussades

Mansardes cellules cachots

Où flottent des rideaux rouillés

Où vivent des anges repus

Aux gueules grotesques de gargouilles

Villes cités mortes cimetières

Où vomissent des rivières

Dont les poissons sont absents

Boulevards avenues artères

Aux relents de pétrole

Aux fumées de personne

Opium damné des usines

Diarrhées et pets des automobiles

Villes de taupes hibernantes

Où l’homme mauvais loup transhume

Des caves aux greniers

Villes grises de misère

Sans arbres somptueux

Où il pourrait se pendre

Sans coquelicots écarlates

Qui fleuriraient sa tombe

Sans chevaux sans fauves

Sans renards sans mystère

Sans germinations sans fagots

Sans rien qu’un mauvais sort

Qu’un lacis de rues

Couvertes d’hiéroglyphes absurdes

Vendant des squelettes

Ou des ombres

Des miroirs des meurtres et des carnavals

Ruelles dédales labyrinthes

Où flottent des apparences

Et où errent des perdus sans boussole

Des perdus des perdus des perdus

vendredi 28 août 2009

Un texte de Daniel VILLERMET




vrsion 2789 / 17h44

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avec mes 2 fils revnant de -mans/24h fis- oui jm ces choses tirées par les tifs charabia petit nègre pipi dchat langue franSS approximative etc poches pln de knabiSS me pez ma métiSS peliSS po morse et dléfant 3 flics de la poliSS de mon 1/4tier pl1 de bofs briSS fabriSS lewiSS lviSS tourne-viSS et la flikette bréniSS qi mets sa fillette chez la puériqltriSS oui ça alors ça des gens pl1 de maliSS attablés ogm zéro sur la place du jeune village tras du kfé "le prroqet tetê rouge 100" tout ensoleil dgustent grignotant grillées rondl de so6 pastiSS très kliSS gratiSS ciktriSS de tetê ravi qd du co1 de liriSS nous matent groSSo-modo dmarrer tous pneux criSS vrombriSS sur lasfalte mou enfumé drri'r le jeu de boules du square du bout de la rue des sazi'r colombes/sn an 1946 qd oui qd sûr tu peux avo'r le sens dans le 100 napalm dsens le 107 sovag'rie 1senc qi nous vi1-2 de bi1-3 avant 1 primordiale big-bang ce gzu-christ qe dis-je ce dieu de la çienSS ox 100 milles rêves bi1 vivant en pa100 par ce fond des âges 1ers hommes 1ers pk1 rama100 1 1ère foés 1 branche vritable arbre en ces times bi1 aéré oui 1/4 là ékrlate krla 1/4la et bur1 bur1 snecma alors là costic cop1 no branche de la çienSS trn sur le chm1 kète nourriture sex o po1 como en ce 2009 dchets actif-radio partout sous tes pieds et les box mi1 et de 7 branche den aSSome des animox forts dentus survie aSSuré met-mets-mai lire mais oSSi voilà q1 membre du clan djà + balez qe les otres pour profit du + groSS et meilleur bouts d'gras oui de gras uz de la branche aSSome dans leurs lits ses + virulents des maigres du coup ski se paSSe et b voilà sex des + clr skelettic la tribue pr le sommeil affaiblit mortl ra100ble ses courages ultimes fait sa fête cvr et ça trn pas o garé/gav chef roué de coups mis en charpy bouffé rstent qe ses os 101 gramme de chr en + groSS longue bite son branché pouvo'r baise par tous les box et laids trous toutes les laides et bl fml etc b pas 1trêt à c'q1 q dado denfant trn par-là malheur ox new sf1ctr grand chef en échaSSes landaise grave de lo1 nos balkans oui tout ça du groupe il bouffe tous ces box b-b femmes enc1tes kchées pour accoucher élev leurs prognitures ça 100 le rouSSi et le rouSS1 ti1 toé bi1 jusk dans le rouSSillon tu piges adam oui adam prénom de l1 de mes nombreux ptit fils et dans le climat dmat fourmis énrv fourmis fuz1 fourmis gnital fourmis h-é 01-iprbol 02-ipocampe 03-istric 04-isidor 05-isou 06-idouâne (i dur d'ânn's) 7-izotrme 08-irkm 09-isbrgues bankiz et banks fondues jb'cir fourmis kilimandjaro fourmis bon oui ça seita 7 époc qe djà fut dcid -loi eutanazi- en a-g yorait des fSS et du q po1 de revnu par tetê avec ou 100 travail de + de 3000 €/mois foSSr eutanasié/mang yen a eu et eu des dbusqées-és opulenSS tribue revis bon mais attends là attention là ça va il en fallu pas + des tribues prifric amnésic endmic mic jagueur endormic boulimic ouic cdric totmic oui cdric embarras gastric ni tric ni dieu oui cdric atomic oui frédric de ptrole ox trous du q bush et m1 pl1 dobz émoroïdes toujours-qlé + grSSeuz lui font la "guerre" malédicSSion movie diction dictionnr bègue depuis sex abattu sur la ville ri1 à chang tout à continuer ah si javais 1 martox oui ça mon ordi muni mais cipal dans le wouebisme de lojci l (artiqle) enrejstreur otomatic de mes texts blogs suffit de cliqer bon oui ça ah qe voilà 1 bon rap pera don bu du bon hip pih poh hop bon slam ma sl rimes et mots chantent sattirent se repouSSent danSSent sapl hello ailes hautes l o olé léo élo se répondent se frappent se prqtent des sous-mar1 euro-p-1 des satllites tifs t1 ça fusionnent à fond la ce1ture de dynamite-mite-mythes bites-mythes oui como papa dans maman o nanomètre près + précis qe pied à couliSS et pas de viSS du pas de loup ql nectar jus de vie -le jus de pas de visse existe pas core- jus de vit de + du sens là-ddans 1 sens ça du sens à tout p-t tout k-c APOKLIPTIC à tout pic oui ça oui ça bombarde dans le lhc chl qe jm ça cern le coqlicot le rayon cosmic et gammax gammé amalgamé le piSS de la gniSS moyn les mous moulinex électrac nuclér oui ça tu sais ça vi1 de lhorizon pas droét bi1 courbe non me prend pas non me prend pas pour 1 con me traite pas de + de + oui ça tu peux le dire 100 ride du sens bourré de sens lui oSSi jcle 100treml à flux/reflux vitale jcle jcle jcle jcle jusk 7 otre côt des cybr-spas mouSSeux dans lhumus de nos tics core mm pas imajnés par imajna et ses pui100 ordi tout chout ox parsecs ça oui combi1-2 en avanSS dcrit par "jules vrnes" double chooz et web 2.0 vo'r 3.0 en attendant godo et web 4.0 web 1000.0 mac do dmont bon et se ml ox chooz de ça là ici là-bas o dSSus sur les box les bas côt en-dSSous du spin craché sp1 pine de mouche touche pas à ma bouche aabmo oui bon alors ça biSS biSS encore encore oui 1 dliSS de clitoriSS et de pniSS dabord à k6 puiSS à niSS ql senteurs de moteur propiSS de bl zépiSS et de box épi ipo-d i-foné oui de pubiSS 1/4tografiés b oui et oSSi daniSS soét 100 bocou de peur du précipiSS piSSe dedans il 100 le régliSS de lapendiSS à cho de piSS sidaïSSte non ça oui là viz bi1 regarde bi1 le bliniSS qi tapiSS le nar6 oui je lm ce tr1 de signs "tapi c le nar6" non pas du tout pas dcran saignant dans lorifiSS de lartifiSS non non voés-donc ce kmion dvr100 des méga-tonnes de kpriSS sur à "di kprio" à 'kpris' sa matriSS de larmistiSS l gliSSe sous le soleil trou noir de riSS-oranjSS par ma barbe par la révolution des pulsions 1pulc juste par les bl prSSions des trognons dtoiles et de galaxies tu timiSS dans mes programmes ox liSS qi finiSSent dans ces parf1 dan100 de fleurs de liSS du côt des uliSS la je tai croisé tallais bo-c nous gliSSions côte à côte sur de la tôle ondulé brûlante fondante fusion damour oui paSSy lo1 sommes toutes du onduras tu te souvi1 de 7 fête gante chez marguerite sur son cour ou c cour rouge de tniSS "milou - t1t1 - bukowski - cool noguez et joé kctus" y vomiSSent leur v1 rouge oui ya bi1 net nol uliSS grand navigator b oui ten as vu des ventres de toutes colores combi1 tas uz de kilo beurre grsc les anus tas mm enqlé le cyclope polifn ancètre du f-n parasit par ras lfront médoc o 100% positif oui ça 1 exploit oui courageux uliSS tes aventures tiSSent leur légende de la viSS 100 f1 du time b oui ça en ce po1 tire-bouchon ou priSSent les laides abiSS des miSS ox prémiSS campagnard double ptainiSSte multipiSStes dskiSS anti q iSS des kiSStes 100 nom des innommables "takiSS" qi fourbiSS saliSS raptiSS ratiSS large sur fond de puces o grafn l ont movez haln de diables de tasmanie oui ça tueuz de baln magnific animox dailleurs jadhr pas à lortografe de nos dictateurs en habits vr pour 7 animal moé je ne voés po1 de -haine- en l oui ça et tu leur fais mang du polistirn tes bi1 la rn de la n tu tm pas toé mm oui cest bi1 ça qe tas dans tes vn qe de la n tu baises le 6tm ya à boire et à mang put1 ya 1 vent ici sur pariSS tu te croirais des fSS et du q à la new orléans qe ktrina ni k -armonik- non bon cest ça ou jen étais ti1 je te présente ma compliSS "gladySS" qi me dpliSS le métropoliSS trou du q énrj sombre et le coc6 tout en tripatouillant son monopoliSS bon mrde je chrche des mots en iSS oui à laide "mathiSS" oui prénom de mon ptit filSS trouve moé des mots en -iSS- kplaniSSent artmiSS durant sa toilettiSS avec son micropoliSS il est con ya ri1 à fr (ah bon artmiSS est 1 prénom fémin1 b tant piSS pas trop sur la planète tu lacidifies la fondifies logmifies la 1/4bonifies oui ça chuis con) bon il fot qe jen finiSS oui qe jen finiSS qe je triSS qe jenfile ma motriSS la ptriSS oui qe je cSS là jvais pas pac la nuit là-dSSus à te suc le mot 1tgriSSte de ta techno-çienSS et puis ma copine du fond de son lit mapl ce fêtard KOUIK coup l est bonne - salut -

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jeudi 27 août 2009

Masque


Masque de vide

Angoisse

de sang coagulé

Sordide

Vie latente

Froide

Marginale

Comme tombe

Ou crypte

Ou cachot

Masques de brume

Schizophréniques

Glacés et silencieux

Fatalités dormantes

Haleines pâles

De frayeurs

Châteaux luxueux

de misères

Masques archaïques

Odeurs d’alcôves

De parcs en agonies

De pluies sur des tôles rouillées.

Non poème


Non poème

Elle décapite le temps
Mon horloge
Elle compte elle compte
Elle boit le temps
Noir
Elle le boit au petit matin
Elle le boit au soir
Elle boit au midi
Et
Elle le boit la nuit
Elle boit aussi
Ma plus mauvaise heure

Elle me porte
De temps en temps
Elle ne me porte pas au loin
Mais
Elle me porte et me porte
Elle creuse aussi
Dans le temps de mon temps
Elle enfonce sa pelle
Si profond si profond
Dans la croute du temps
Elle creuse et elle creuse
Elle creuse
Une tombe
Dans la croute de la terre
Et joue son tic tac
Encore et encore
Elle me creuse une tombe
Mon horloge
Une tombe où je danse
Où je danse le jour
Où je danse la nuit
Où je danse où je danse

Rêve


Mon rêve

Mon bateau de Joie

Mon vent de nuit

Errant

De falaises crayeuses

Où la roche fleurit

Aux eaux d’ombres

Où chute l’étoile

Rêve

Porte de la mort

Où s’étiole le Tard

Poignards

Soleils éteins

Mais vivants

Et qui tournoient

Autour du mot

Rêve.

L'heure des ombres


C’est l'heure des ombres
Doléances longilignes d’enfance
Sur le trottoir la mienne
Me précède muette et égoïste
Il a plu ce matin le temps d’un nuage
Et quelques flaques encore
Maculent de noir le goudron
Ô ruelle familière
Où il n’y a jamais d’autre que moi
Ou qu’un mâtin égaré qui me prend en otage
Mêlant – trace sauvage – son ombre à la mienne
Chien perdu nomade sans collier ni tatouage
Qui s’empare de ma présence trompeuse
Théâtre improbable flou et obsolète
Pour spectateurs aveugles aux paupières tatouées

mardi 25 août 2009

L'enfant millénaire


Aventures goulets de cendres

Tropiques stridentes

Soudaines montées de sève

Ombre envenimée d’une enfance pourtant riante

Dans les boulevards froids mon temps saigne

Convulsions d’une jeunesse assassinée

Silencieuse ______________________ désormais

Mon meurtrier est un portier d’hôtel

Ah ! Regrets envahissants souvenirs plombés

Cruels cinémas d’antipodes

Intimes comme fleurs d’hibiscus

Frasque de noyé nu sous son manteau

Mort simplement cuit dans la friture ardente

Poète à l’armure de braise –menteur

Fumeur malhonnête de tabac à priser

Contrefacteur malheureux comme galets

Transparent oublié tel mille volcans

Vieux comme l’aube des siècles et des siècles

Ainsi soit Moi l’enfant millénaire.

jeudi 13 août 2009

Le monstre inassouvi


Le monstre inassouvi





Combat hurlant une atroce solitude

Mystérieux souffle ricochant sur l’étang

Ou planant ou planant

Le long du Cimetière

Des Yéniches campent près des orties blanches

((leurs chevelures folles touchent le vent

Ô liberté liberté gouffre étrange

Gloire d’une enfance ressurgie comme un spasme))

- Feuillages rutilants allées parallèles

Figures tombales dalles en cascades

Jardins inhospitaliers spongieux comme des fièvres

Fougères arborescentes jaillies de souches creuses –

Crypte caveau sépulcre nécropole

D’un héraldique tombeau pâle comme neige

S’écoule épais un vomi marmoréen

Quelque fièvre familière luxe d’agonie

Destinée d’hôpital aux tragiques mansardes

Morgues ultérieures entrouvertes occultes

Schizophrénie d’Héloïse dans les plis du rideau

Misère misère abstraite et hibernante

Misère morte nécrosante informe

Blanche et suintante comme une vieille lampe

Ô Vie ô ma Vie simple rumeur de pluie

Légère comme nymphéa fine comme roseau

Dans le rayon de la ténébreuse lucarne

Pitoyable destinée à contrejour je suis

Silhouette floue dans l’agonisante embrasure

Délaissé abandonné aux incessants rêves

D’un enfant mort de n’être jamais né

lundi 10 août 2009

L'esseulé


Tel un amas d’ immondices

Choyé par la lune

Je suis mais léger

Proche de la chevêche

Respirée par le ciel

Ainsi qu’ un tas de poussier

Délaissé à la bordure

D’une cité inaccessible

La nuit aussi

Je suis esseulé

Comme le vieux choucas

Enchainé à l’oubliette

Et qu’effrayent

L’obscurcissement et la monotonie

J’ai peur

Je connais les terreurs

Celle de ta tendresse

Celle de mes enfers aussi

Le hussard



Je suis ce hussard soupçonneux

Ce reitre d’autrefois

Ce condottière sans temps et sans prince

Ce forban des espaces lointains

Á l’ haleine de jus de chique

Ce bretteur toujours la main sur le sabre

Ce violeur d’ ancêtres édentées

Ou de putains chastes

Ce rôdeur de bas-quartiers

Á ne pas fréquenter

J’ offrirai cependant cette nuit de fortune

Á ma belle écuyère éblouie ruisselante

En rentrant mes serres ravalant mes crachats

Lui offrirai enfin comme pont de tendresse

Entre deux mirages d’antan

Mon épaule banale

Comme auberge ce soir

vendredi 7 août 2009

Dehors dedans


Dehors dedans

Dehors

Le vent la bise

- Abstractions célestes

Aux conformations nébuleuses du deuil -

Rodent sournois fantômes gris

A l’orée

Des livides frontières nordiques

Il charrient dans le ciel immense

Des odeurs de pourrissements étranges

Des bruits de camps et de pègre

Pleins de terreurs et de fumées

Dedans

Dans un bar

Une vieille au visage de pluie

Spirituelle et patiente

Tricote ses regrets

Tandis d’une garce

Pittoresque et vide

Tortille ses vallonnements mélancoliques

Et que sur ma table ronde

Ile mentale et morne

Ma main désœuvrée

Palpe un verre sale

A demi plein de gros rouge.

jeudi 6 août 2009

Luxures et déluges Dans l’enfer de ma chambre





Luxures et déluges
Dans l’enfer de ma chambre
Contre-poème







Saveur d’encre et d’enfance
Doléance mortelle en amont des hivers
Vieille chambre silencieuse
Mystique sensuelle et blême
Décor de soie d’une tapisserie de saltimbanque
Théâtre de tempêtes obscures
De sagas scandinaves
Où un ange de mort
Casqué de brume exterminatrice
Chevauche une rosse défaillante
Et file dans le crépuscule
Immensément pourpre
Sans amour sans honte ni pardon
Chassant dans les marécages hivernaux
La louve pitoyable
Barbouillée de givre
Et la trouve et la tue
Du baiser de sa lance
Et la laisse sanglante
Gueule contre terre
Agonisante et triste
Presque tarie de sève de vie
Mais pleine de beauté obscure
L’œil encore ouvert
- Près tout près de l’herbe
Qui se carmine avec les arbres le bosquet
(Tout un incendie sylvestre)
Où le rouge comme une colossale vague
Déferle telle une pavane sinistre
Dans un paysage où le trouble s’étrangle brusquement -
Et où la mort enfin
La caresse et la possède
Telle une femme ou bien une haleine
Tiède et mouvante
D’un zéphyr sur la dune.

mercredi 5 août 2009

Dans la ruelle poudrée


Dans la ruelle poudrée

de poussière dorée

une jolie fille glisse.

Sous sa chemisette

follets, deux tétons

dansent un ballet.

Il est entre ses cuisses

une bouche du bas

qui raconte la vie

au rythme de ses pas.

Oh! le joli texte

des talons qui claquent.

Ah! le beau costume

la belle musique, le beau décor

Et que l’artiste est belle.

lundi 3 août 2009

Vieilles poupées


Vieilles poupées

A la chair vivace

Belles amies encore

En odeur d’aventures

J’ ai pour vous

Des fossettes

De tendresse

Encore, encore

Et encore

Dans les cabanes obscures,


Dans les cabanes obscures,

Où d’odieux matelots

Se lissent les moustaches,

Pendant que les soupes cuisent,

Des jeunes filles

Aux petites figures de geishas

Fredonnent

Des chansons oubliées.

dimanche 2 août 2009

Le clou dans le mur


« Le clou dans le mur »

(Contre-poème)

Trois corbeaux chimériques

En recherche de vent

Jardinent les nuages

De leurs voilures endeuillées

Une grille archaïque

Flamboie dans la lumière

Le manoir à contre-songe

Cauchemarde sombrement son fantôme

Profondeur vide

Des douves sans écho

Prélude mystérieux

Au silence lyrique

Des alcôves et corridors

Etranges et vielles senteurs

De grimoires chancis

De champignons morts

De haillons d’un autre âge

Au seuil de la demeure

Un humain s’immobilise un instant

Visage archangélique

Cuivré par le vespéral rayon

Fasciné par l’ombre

IMMENSE

Du clou

Pourtant si court

Enfoncé dans le mur.