Je rêve toujours aux douces passantes
Ondulant dans la lumière sucrée de l’été.
« - Ce n’est pas de ma faute, disais-je,
en effleurant des pupilles leurs croupes dansantes
qui comme des métronomes
-tic tac tic tac -jouaient la fille de l’air. »
Ce n’est pas de ma faute,
si c’est pour moi que leurs seins dressés
fendent l’air comme des brises-larmes :
Nature m’a donné des yeux et j’en jouis.
Car elles sont miennes, ces belles damoiselles,
elles sont miennes mais ne le savent point.
« - Et puis, j’avais si peu d’exigences,
que flairer leur odeur de musc me suffisait. »
Et puis, j’ai si peu d’exigences,
qu’on ne peut rien me voler de ce que j’ai déjà pris.
Pourtant elles sont en moi ces belles damoiselles,
elles sont en moi mais ne le savent point.
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