vendredi 27 juin 2008

Chuchotis 82


LES OREILLES PLEINES DE VENT.

Dans les sentiers

que bordent,

derrière les murets moussus,

les prunelliers

aux griffes noires,

notes sombres

sur leurs partitions,

les béloces blettes,

scandent l'hiver

un-deux.

Noir, jaune,

parcheminé

sur l'argile battue,

s'expose

un cadavre de Triton

que Nature a tanné.

Dans les près

que Tempête a peigné

du fumier fume.

Sa senteur

s'expatrie

dans le Nordet

vers Alderney

dire merdre

aux anglais.

la "HURETTE DU GRAND HEU"

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