AU BEC DE L'ANE.
Des murs
de pierres moussues
que le crachin arrose
cadrent la route.
Mes souliers
lourds de boue
chantent la pluie.
Le chemin étroit,
étriqué,
force le passage
parmi les églantiers nus.
Au bas d'une courbe,
un très vieux houx,
insolent,
expose ses baies enflammées.
Piqué
sous les ventres lourds
des stratus sombres,
petit corps frémissant
que les rafales molestent,
un faucon insensé
me regarde passer.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire