Les Campagnards du Dimanche,
Ventrus aux moustaches pathétiques
Sifflent un dernier marc.
Les vélos, moulinets mécaniques,
Partent au hasard,
Tandis que le bouvier
Sans boussole
File les mains dans les poches.
Deux filles encor ensommeillées
Font courir leurs cuisses brunes
Et jettent de leurs seins rondouillards
De blonds clins d’œil, goutte à goutte.
Un chien, maboule, squatte une porte.
Une Lolita insolente voltige
Et se métamorphose
Le cul sur la balançoire.
Et les vieux, mâchant leur brûle-gueule
N’en finissent pas de sourire
Aux abeilles voyeuses, voyageuses folles
Retournant, inconscientes à leur ruche.
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